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Faut il mettre les habitants de Genève en quarantaine?

La situation de Genève inquiète Berne. L’OFSP ne peut mettre le canton sur liste rouge, bien qu’il remplisse les critères. L’Office suit la situation de près.

Source: 24Heures.ch


Le nombre de nouvelles infections de coronavirus en Suisse ne cesse d’augmenter, constate l’OFSP. Au cours de cette dernière semaine, les cantons de Genève, Vaud et Zurich ont présenté le plus fort taux d’infection.

Le cas de Genève retient particulièrement l’attention. Le canton est trois fois plus touché par l’épidémie que le reste du pays. Depuis deux semaines, 99 nouveaux cas pour 100’000 habitants ont été confirmés. C’est plus que la limite de 60 cas pour 100’000 habitants en quatorze jours fixée par le Conseil fédéral pour mettre un pays sur la liste rouge des pays à risques.


Genève en quarantaine?

Faut-il mettre Genève et ses habitants en quarantaine? L’OFSP marche sur des œufs. «La Suisse reste un pays et les frontières entre les cantons n’existent pas, rappelle Stefan Kuster, chef de la division Maladies transmissibles, lors de la conférence hebdomadaire de l’OFSP. Même s’il existe dans certains cantons des foyers d’infection plus prononcés et que nous observons l’augmentation croissante des cas avec une certaine inquiétude.» Il revient cependant aux cantons de gérer la situation.


«La Suisse reste un pays et les frontières entre les cantons n’existent pas»

Stefan Kuster, chef de la division Maladies transmissibles, lors de la conférence hebdomadaire de l’OFSP


D’ailleurs, une telle mesure serait très difficile à mettre en place, au vu des nombreux déplacements des Suisses à travers le pays, rappelle Stefan Kuster. Selon lui, il est important que les cantons gardent le contrôle de leurs foyers, notamment par le biais du traçage des infections. «Pour le moment, nous avons le sentiment que les cantons maîtrisent la recherche des contacts. Le Canton de Genève a beaucoup fait à cet égard.»

Infectés en famille

Les retours de voyageurs restent d’importants potentiels foyers d’infections, souligne l’OFSP. La majorité des contaminations surviennent cependant surtout dans les familles ou sur le lieu de travail.


Dans un entretien donné vendredi à la «Tribune de Genève», la médecin cantonale genevoise Aglaé Tardin ne cache pas son inquiétude. «Nous nous rendons compte que les plus jeunes contaminent les plus âgés, souligne-t-elle. Ce qui nous inquiète aujourd’hui, c’est de ne plus réussir à protéger les populations à risque puisque la propagation du virus ne se cantonne plus qu’aux jeunes.» Elle préconise des mesures plus strictes.

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