Genevois français: un actif sur deux travaille en Suisse

La seule ville de Nyon (21 000 habitants) accueille plus du tiers des frontaliers actifs dans le district (36,8 %). Juste après, on trouve Gland (12,4 %) et Prangins (7,8 %). Toujours dans le canton de Vaud, le nombre de frontaliers a été multiplié par deux en 15 ans (de 8 300 en 1996 à 18 300 en 2010). Et leur poids dans la population active vaudoise représente 7,1 %.

Source: LeDauphine.com

On trouve des frontaliers dans nombre de secteurs d’activité comme l’industrie (24,3 %), les activités scientifiques (7,5 %) ou encore la santé et l’action sociale (14 %). On en trouve aussi dans le commerce, les activités immobilières et les services.

Selon le nouveau découpage rendu public par l’Insee-Auvergne-Rhône-Alpes en septembre 2020, la zone d’emploi du Genevois français comptait 378 810 habitants en 2017. Près de la moitié (49 %) des actifs en emploi travaillent en Suisse.

La zone d’emploi du Genevois français comprend désormais 146 communes, contre 168 précédemment. Si son périmètre reste inchangé du côté de l’Ain, il est plus réduit du côté de la Haute-Savoie. Le Genevois français “perd” surtout des communes au profit de la zone d’emploi de la Vallée de l’Arve (12 communes) et, dans une moindre mesure, de celles du Chablais (5), d’Annecy (5) et de Belley (1).