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Infographie : les frontaliers continuent de doper l’économie

Cette région transfrontalière suisse, côté français comme côté helvète, dispose d’une économie dynamique qui attire chaque année de nouveaux habitants. Le chômage y est faible et sur les 176955 frontaliers français qui vont travailler en Suisse, 76739 viennent de Haute-Savoie, et 22646 de l’Ain. La plupart vont travailler à Genève, beaucoup aussi dans le canton de Vaud et certains dans le Valais.


Avec un taux de chômage de 6,2% en Haute-Savoie et de 6,1% dans l’Ain au troisième trimestre 2019, la situation économique locale est bien meilleure que celle du reste de la France où le taux de chômage est encore à 8,2 %. La Haute-Savoie compte 277300 emplois salariés en hausse de 1% sur un an tandis que l’Ain en recense 198900 en hausse de 0,3%.

La proximité de Genève n’est pas étrangère à cette dynamique avec un taux de chômage de seulement 3,8 %, même si c’est le plus fort de la Confédération dont le taux en septembre dernier se situait à 2,1 %, un chiffre historiquement bas depuis 2001. Le canton de Vaud est lui à 3,3 % et le Valais à 2,1 % !

Toujours plus de frontaliers

L’influence de la Suisse se fait sentir sur l’ensemble des deux départements, mais est encore plus forte du Pays de Bellegarde à Thonon-les-Bains, sans oublier le Pays de Gex, Saint-Julien ou Annemasse, soit l’ensemble du Genevois français qui garde une activité forte sur son territoire avec plus de 413000habitants, 116000emplois et 18000 entreprises. L’attractivité de Genève pour nombre de salariés reste forte et sur les 176955frontaliers français que compte la Suisse au 30 juin 2019, 76739 viennent de Haute-Savoie, 22646de l’Ain et 1058de Savoie.


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