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La Ville bannit le plastique des terrasses genevoises

Les restaurateurs notamment devront cesser d’utiliser des produits en plastique à usage unique. Chaque année, cinquante tonnes de déchets de ce type finiraient dans le lac.

Source: tdg.ch


L’idée avait été évoquée par l’Exécutif de la municipalité en début d’année, elle verra désormais le jour. Dès le premier janvier 2020, les produits en plastique à usage unique comme les pailles, gobelets, assiettes et couverts seront interdits sur l’espace public en mains de la Ville de Genève. En clair: sur les terrasses des restaurants, les buvettes, les marchés ainsi que lors de manifestations. A noter que les sacs ou la vaisselle réutilisables (ou compostables) ne sont pas concernés par cette interdiction.

La Ville de Genève motive cette décision pour des questions évidemment environnementales - un fléau et une source de pollution majeure, dit-elle -, rappelant que près d’une cinquantaine de tonnes de déchets plastiques finiraient leur vie dans les eaux du lac, selon l’Association pour la sauvegarde du Léman.

Des sanctions débutant par une amende

Les contrevenants s’exposent à une amende administrative d’un montant minimal de 100 francs, susceptible de doubler en cas de récidive. Pour les récalcitrants les plus coriaces, une révocation des permissions délivrées (interdiction de déployer sa terrasse, par ex.) pourra être ordonnée.


Selon Cédric Waelti, porte-parole du Département de l’environnement urbain, un millier de terrasses, 850 marchands et 50 buvettes (glaciers, etc.) seraient peu ou prou concernés par cette prohibition. Quant à savoir si certains restaurateurs pourraient continuer à faire appel à des produits plastiques non recyclables dans leur établissement tout en interdisant leur utilisation à l’extérieur, Cédric Waelti n’y croit pas. “Je vois mal un commerçant avoir deux types de produits différents, cela n’aurait pas beaucoup de sens économique.”

Du côté de l’Association des cafetiers-restaurateurs, son président Laurent Terlinchamp réserve un accueil chaleureux à cette initiative« qui fait sens, et qui va dans l’air du temps». Même si l’intéressé reconnaît qu’il aurait été plus judicieux de sensibiliser plutôt que d’interdire, «comme l’ont fait les autorités lausannoises». «Mais sur le fond, il est évident que chacun doit apporter sa pierre à l’édifice.» Quant aux éventuels surcoûts pour les établissements, Laurent Terlinchamp les juges «négligeables».


Source: tdg.ch


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